Un petit selfie devant une chambre à gaz

Hésitation avant de mettre des photos dans cet article.

Hésitation avant de prendre des photos sur le site.

D’autres n’hésitent pas.

N’hésitent pas à se prendre en photo dans le camp, avec une perche à selfie, accoudé à un panneau de danger de mort, en remettant la mèche du bon côté du soleil contre les barbelés.

Deux choses marquantes lors de cette visite:

– l’industrialisation de la mort, tout est calculé pour être le plus efficace possible, du dosage du Zyklon B à l’accompagnement psychologique jusqu’à la chambre à gaz, et à la vitesse de combustion des corps.

– les conditions de vie dans le camp de concentration, difficilement imaginables en été dans une zone enherbée et drainée pour les visites, par rapport à la boue et au froid de l’hiver ou aux marécages et aux moustiques de l’été.

Séjourner à Cracovie sans passer par le camp de concentration et d’extermination à 1h30 de route n’était pas envisageable.
Par contre, nous n’avons rien préparé. L’accès aux deux sites est gratuit mais l’accompagnement par un guide est indispensable pour se confronter à la réalité du lieu. Un guide francophone doit se réserver plusieurs semaines à l’avance, sauf si vous passez par une agence d’excursions.
On s’est tourné vers SeeKrakow qui propose des visites avec un guide du musée, transport inclus depuis la plupart des hôtels de Cracovie.

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