Entrer dans une gare est un moment à part dans notre voyage. La plupart des villes que nous avons visitées, nous y sommes entrés comme des voleurs: dans un train express, fermé, avec climatisation et explications en anglais. Et dans la gare, une succession de boutiques mondialisées.
Aujourd’hui, c’est Budapest qui nous semble être un voleur. On est balancé sans explication dans un train régional et là, cheveux au vent, on entre en gare et on saisit le moment, n’en déplaise au voleur!
C’est une sensation bizarre… Je me sens mal à l’aise… Budapest est le point le plus oriental de notre périple et ça se sent…
Comme un relent de communisme…
Comme une impression que la ville a 50 ans de retard…
Comme une vision de bâtiments dégradés…
C’est une ville d’Europe, et pourtant on a l’impression d’en être si éloigné…
Demain, en route pour une journée d’aventures sous 35*C, ce sera notre journée la plus « fraîche » dans la fournaise hongroise, avant d’atteindre un petit ressenti à 44 jeudi après-midi…
Alors maintenant, à nous 2 Budapest!! On verra bien qui en ressort gagnant!!
En arrivant par la gare Keleti, vous n’êtes pas loin du cimetière Kerepesi.
Dommage qu’il fasse si chaud, c’est à faire mais peut-être pas par 40°C !
Sinon, pour un peu de modernité, la ligne 4 du métro est toute neuve… Enfin quand on arrivait dans les anciennes rames parisiennes, on se demandait un peu où on atterrissait aussi, non ?
Ah et dernière chose, si les hongrois parlent… hongrois, ils n’aiment pas trop qu’on leur parle en anglais.
Szia,
comme un relent de communisme ?
Drôle d’odeur en effet… 😉
Puszi